« Changer en echangeant sans craindre de se perdre. » Edouard Glissant

Du 28 septembre au 23 novembre 2012

 

Divers lieux : Espace des diversités / Espace JOB / Théâtre des Mazades / Connexion Café / La Grainerie

 

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Programmation du festival

  • Rencontres « Histoire et mémoire de l’immigration à Toulouse : Quels enjeux ? »
  • Rencontre-débat  « Histoire, mémoire collective et usages du passé » / En partenariat avec Pangée Network /
    Avec Françoise VERGES (politologue et présidente du Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage), Olivier LECOUR GRANDMAISON (historien), Laure Teulières (historienne), et Yvan Gastaut (historien). Animé par Naïma YAHI (Directrice de Pangée Network)
    Suivi d’un concert de EZZA (blues Touareg)
  • Forum-débat autour de dix ans d’actions mémorielles à Toulouse et dans la région

Avec la participation d’acteurs associatifs, culturels, artistiques, universitaires, institutionnels…

  • Rencontre-débat « Algérie, le temps d’un cinquantenaire »

Avec Mustapha Harzoune, journaliste; Samia Messaoudi, journaliste et écrivain, co-coordinatrice avec Mustapha Harzoune de « 17 octobre 1961, 17 écrivains se souviennent », fondatrice de « Au Nom de la Mémoire », qui édite un coffret de 5 documentaires sur la guerre d’Algérie; Yahia Belaskri, romancier et co-coordinateur du recueil de nouvelles « Algérie 50 »; Rosa Moussaoui, journaliste et Alain Ruscio, historien, tous deux coordinateurs de « L’Humanité censurée, 1954-1962, un quotidien dans la guerre d’Algérie ». Animé par Naïma Yahi, historienne et directrice de Pangée Network

CASEY

ROCE (1ère partie H.A.2S.I)

KENY ARKANA

MASSILIA SOUND SYSTEM (1ère partie Chouf) / + after avec DJs RKK, Moustik, Rapsode & Maître Madj

 

 

 « La langue de Zahra » de Fatima Sissani

Suivie d’une rencontre avec la réalisatrice
Autour du personnage de sa mère, immigrée kabyle, la réalisatrice explore les mots d’une langue charriant éloquence et poésie que des milliers d’émigrants ont emporté avec eux pour se construire un ailleurs qui ne soit pas que l’exil…

« Soirée Comedy Club »

Véritable pépinière ouverte et agitée où les talents repérés par Jamel Debbouze exercent leurs armes, le Comedy Club est de nouveau invité par « Origines Contrôlées », en co-production avec le festival Toucouleurs, pour proposer la découverte de ces jeunes humoristes.
Pépinière ouverte et agitée où les talents repérés par Jamel Debbouze exercent leurs armes, le Comedy Club revient avec un nouveau spectacle collectif où les artistes de stand up sur scène enchaînent vannes, sketches, chansons et happenings. Avec Malik Bentalha, Nawell Madani, Redouanne Harjane et d’autres.

Créé en 2004, le festival « Origines Contrôlées » est devenu un rendez-vous presque traditionnel dans le paysage de l’automne culturel toulousain. Depuis sa création, cette démarche a permis la rencontre de nombreux acteurs associatifs, culturels, universitaires et institutionnels investis sur les sujets des mémoires et de l’histoire de l’immigration.

Avec une approche culturelle et citoyenne, « Origines Contrôlées » s’est donné pour but de faire émerger dans le débat public, la réalité d’une société française qui doit s’assumer pluriculturelle, y compris dans ses confrontations.

Le point de vue de notre démarche a toujours été d’inscrire la participation des premiers concernés. Le festival, dans sa dimension évènementielle, est le point d’orgue d’une démarche quotidienne de réflexion, cherchant à donner à ces questions une place pérenne dans le débat public mais aussi un espace d’expression artistique et culturelle.

 

Cette neuvième édition du festival Origines Contrôlées, se fait itinérante. Différents lieux, différentes dates, mais il s’est agi de maintenir le même état d’esprit, en proposant une programmation artistique et de rencontres qui fait sens. Les sujets qui nous mobilisent sont au cœur de l’actualité politique et culturelle du pays : enjeux de mémoire, cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, langues et identités de France. Des sujets dont nous avons notre vision, une autre vision que celle répandue sur les antennes, et parfois dans le débat politique.

En 2012, il s’agit donc de poursuivre une démarche singulière de croisement entre expressions artistiques et réflexions autour de l’histoire et de la mémoire de l’immigration, des discriminations et de l’égalité des droits.

 

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